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Le lendemain de Aïd Al-Adha tout semble calme
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Equipe de rédaction
- juillet 2022
Le lendemain de Aïd Al-Adha tout semble calme. Toutes les boutiques sont fermées car la plupart des commerçants viennent de l'intérieur et tout le temps sont sollicités par le travail. Donc, ils passent des mois pour rentrer aux villages notamment pendant les période des fêtes.
Avoir opté pour un travail libéral n'est pas systématiquement se décharger de toute responsabilité à l'égard des clients, ou ouvrir et fermer les boutiques quand on veut. Il doit y avoir un contrat moral à respecter. N'est-ce pas?
Certes, avoir un congé est un plein droit, mais le service offert doit continuer, tout commerçant doit non seulement avoir un compte à rendre au ministère du commerce et de l'industrie, mais aussi ça doit être mentionné dans un cahier de charge. Toute activité commerciale doit être assimiler à une entreprise qui doit continuer à assurer le service offert à l'image des grandes surfaces commerciales.
Le problème en Tunisie, pendant la période des fêtes, toutes les activités sont perturbées et toutes les boutiques se ferment à la capitale, au point qu'elle devienne vide de personnes, vu que la majorité rentre à leurs villes natales pour passer les vacances de l'Aïd. La capitale devient en effet, la ville des fantômes, et nous trouvons donc que des magasins fermés, ou des cafés vides, ce qui rend le transport public moins encombré.
Oui, car la plupart de la population du Grand Tunis n'est pas tunisoise, je ne suis en train de faire des propos régionalistes ici.
Quant aux fonctionnaires publiques et privés, ils ne prennent pas leurs congés sans organigramme de continuité de service. Alors, les commerçants, de leur part, doivent s'y organiser et prendre congé à tour de rôle à l'image des pharmaciens. Quand ceci se réalisera, je serais fier d'être Tunisien.
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