EY lance le premier indice de préparation au changement climatique de la région MENA pour soutenir les efforts régionaux de décarbonisation


EY vient d'annoncer son indice de préparation au changement climatique (CCRI) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA). Il s'agit d'un outil pionnier conçu pour aider les pays de la région à évaluer et à améliorer leur résilience aux impacts du changement climatique.

L'indice mesure l'état de préparation des six membres du CCG ainsi que de l'Égypte et de la Jordanie dans plusieurs domaines tels que l'efficacité de leurs stratégies d'adaptation et d'atténuation et leur capacité à financer et à mettre en œuvre ces stratégies, selon un communiqué d'EY.

Il fournit des tableaux de bord qui peuvent aider les gouvernements, les investisseurs et les citoyens à suivre les performances des pays inclus par rapport aux références mondiales sur 37 indicateurs quantitatifs et qualitatifs de la préparation au changement climatique.

L'indice offre également un aperçu complet du contexte régional et mondial dans lequel ces pays opèrent, y compris les facteurs économiques, politiques et sociaux qui peuvent influencer leurs résultats.

Yasir Ahmad, responsable des services de changement climatique et de durabilité d'EY MENA, a déclaré : « Le changement climatique est un défi mondial et le relever nécessite une action collective. Pour soutenir ces efforts, nous sommes ravis de lancer le premier indice de préparation au changement climatique de la région MENA qui servira de un outil précieux pour les gouvernements, les entreprises et les organisations de la société civile alors qu'ils s'efforcent d'évaluer et d'améliorer leur capacité à relever les défis et les impacts environnementaux.L'indice est conçu pour être flexible, réactif et personnalisé, permettant aux pays de suivre leurs progrès au fil du temps et d'identifier zones d'amélioration."

En effet, le CCRI repose sur deux piliers :

  • L'adaptation : Ajustements effectués en réponse aux impacts existants du changement climatique ; par exemple, des environnements de construction résistants aux inondations ou pouvant supporter des températures plus élevées.
  • L'atténuation : mesures prises pour réduire les émissions futures ; par exemple, réduire la consommation d'énergie et adopter des énergies renouvelables.

La région MENA réduit ses émissions par habitant

Le CCRI montre que presque tous les pays participants ont considérablement réduit leurs émissions par habitant par rapport aux niveaux de 2015 alors qu'ils continuent de réaliser leurs ambitions de diversifier leurs économies loin des combustibles fossiles grâce à d'importants investissements en capital. La révolution du captage du carbone et des énergies renouvelables a complété cette tendance, presque tous les pays de la région introduisant une stratégie de zéro net à long terme.

Richard Paton, responsable d'EY-Parthenon MENA, a déclaré : « La région MENA est déjà un leader mondial en matière de capture, d'utilisation et de stockage du carbone (CCUS) et de planification pour l'avenir des économies circulaires. Ensemble, avec le leadership que la région prend en matière de transition énergétique, d'utilisation des énergies renouvelables et de développement de l'hydrogène, la région MENA est en passe de devenir un précurseur dans le développement d'une économie à faibles émissions de carbone.

L'indice est basé sur une méthodologie robuste et transparente, développée à l'aide de données provenant de sources internationales fiables et validées, telles que celles compilées par le système des Nations Unies, la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI) et d'autres agrégateurs de données, pour assurer une méthodologie et un processus de collecte de données uniformes.

Ainsi, EY s'engage à travailler avec les gouvernements, les entreprises et les organisations de la société civile de la région MENA pour soutenir la transition vers un avenir plus durable et résilient. Le lancement du MENA CCRI marque une étape importante dans ce projet qui aidera à conduire l'action et la collaboration nécessaires.

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Nouha Belaid




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