La Cheffe du gouvernement Najla Bouden lors du sommet du climat COP27 "Il est injuste que les pays en voie de développement supportent tous les coûts au détriment de leur croissance durable".


 

Dans le cadre de la COP 27 qui se tient ces jours-ci à Charm- Cheikh, la cheffe du gouvernement tunisien Najla Bouden, a prononcé aujourd'hui, son discours en présence de plus de 100 leaders internationaux, en soulignant que la crise du changement climatique n'est pas moins dangereuse pour nos vies et notre planète que la crise du Covid-19 ou des répercussions de la crise russo-ukrainienne sur notre sécurité alimentaire et énergétique. Elle a également appelé à la nécessité d'élaborer un plan d'action concret et de passer de l'étape du diagnostic à l'étape de l'action et de l'étape de l'engagement à l'étape de la mise en œuvre.

Elle a ajouté que si nous n'agissons pas aujourd'hui, nous devrons payer cher dans l'avenir, ce qui incitera les pays à coopérer afin d'intégrer les facteurs environnementaux, sociaux et institutionnels dans tous les processus de prise de décision et d'encourager la croissance d'un développement durable, les financements dans différents secteurs ainsi qu'une bonne gouvernance environnementale pour mieux reconstruire notre planète.

La cheffe du gouvernement tunisien a souligné également que la Tunisie joigne sa voix à celle du Secrétaire général des Nations Unies afin d'agir en solidarité et de prendre des décisions décisives entre les gouvernements en tant que secteur public, le secteur privé et les institutions financières internationales afin de réaliser le changement nécessaire, notamment pour les pays en voie de développement.

Elle a rappelé ainsi que ces derniers ne sont pas responsables de ces émissions de chaleur mais plutôt victimes de cette situation environnementale, en affirmant : « Il est injuste que ces pays supportent tous les coûts au détriment de leur croissance durable."

Dans le même contexte, elle a appelé les donateurs et les pays développés à œuvrer pour soutenir les efforts des pays en développement. Il s'agit de mettre en œuvre les contributions déterminées au niveau national et financer les investissements dans le domaine de l'environnement, des infrastructures durables et des énergies renouvelables, en plus de renforcer les partenariats dans le domaine de la recherche et l'innovation dans les filières vertes.

"Parce que la Tunisie est verte et elle le sera pour toujours"

Parlant de la Tunisie, elle a souligné que la Tunisie restera verte pour toujours, en mettant l'accent sur le plan environnemental que la Tunisie a mis en place parmi ses priorités de son programme de réforme pour renforcer les bases d'une économie durable, circulaire et verte, ainsi que la transition vers les énergies renouvelables et propres. Il s'agit d'une vision stratégique basée sur une approche participative, en coopération avec le secteur privé.

De plus, Madame Boden a confirmé l'importance de cette conférence, souhaitant qu'elle soit un canal de coopération pour aider la Tunisie à avancer dans son programme national et à renforcer les piliers d'une économie nationale verte.

Il est à noter que la délégation tunisienne est composée de plus de 100 personnes représentant le secteur privé, le secteur gouvernemental et la société civile. Tous sont venus pour des objectifs variés, soit pour présenter leurs expériences dans le domaine de l'environnement, soit pour participer à des négociations internationales.



Pour plus d'informations sur la COP27, veuillez visiter le site officiel du sommet ou celui de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques . On vous invite également à lire tous les articles relatifs au sommet du climat COP27 dans ce dossier.

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Nouha Belaid




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