En 2011, je me souviens de l’effort que j’ai fait pour inciter mon entourage à s’inscrire, à aller voter , à participer à bâtir le future de ce pays. En parler même à un chauffeur de taxi , à un caissier ou à un compagnon de voyage.

En 2014, étant un membre d’un bureau de vote , et ayant participé au dépouillement à la fin de la journée électorale. Le soir , jusqu’à une heure tardive et pendant les jours suivants, bénévole au centre des médias de l’ISIE.

Étant super heureux de suivre de près tous les details , les infos de la salle des opérations, toutes les conférences de l’ISIE et les coulisses des infos des différentes chaînes tv.

En 2019, comme en 2011, je participe, j’encourage et je dis qu’il faudrait nécessairement avoir un avis , même si on était entre le mal et le pire.

En 2022, je ne vote pas, et ça me fait juste mal. Ce n’est pas une question de prise de position par rapport au projet de la constitution (c'est tout un autre sujet), mais c’est principalement parce que je ne me sens plus concerné par ce qui se passe dans ce pauvre pays, totalement désintéressé, parce que l’espoir est égal au nul, et ayant une conviction que ni le oui ni le non n’avancera les choses.

Choisir entre le mal et le pire n’est plus une solution, car quand ça pue, ça reste nauséabond. Tout ce que je peux souhaiter c’est du bon courage, car il nous en faudra beaucoup la période à venir