Ce climat hivernal nous pousse à penser aux sans-abris, et à ceux qui n'ont pas de quoi manger à leur fin. Ils sont nombreux dans ce pays, en l'absence de l'Etat. Mais s'il y avait une caisse de souveraineté de l'Etat Tunisien, nous aurions pu résoudre beaucoup de problèmes sociaux.

En effet, notre pays est le pays des contradictions. Nombreux sont les hommes d'affaires dans ce pays. Leur nombre dépasse celui du Maroc. Le Président l'a bien dit "la Tunisie est dotée d'un Etat pauvre dans un pays riche".  On se demande ainsi, ce que ces gens riches vont-ils faire avec cet argent entassé s'ils ne contribuent pas à la réalisation de projets sociaux. Ils ont certes raison de ne plus céder de l'argent à l'Etat car l'expérience a montré ces derniers temps que les responsables qui nous gouvernent volatilisent cet argent.

La solution consiste donc dans la création de caisse de souveraineté de l'Etat Tunisien qui doit être gérée de façon indépendante par des personnes dignes de confiance. Elle devrait être dotée d'un conseil administratif composé de membres de la société civile.

Notre Etat a été ces dernières années, appauvri de ses biens. Il a besoin actuellement de ressources pour sauver la situation économique. Il est temps d'instaurer l'impôt sur la fortune et une ristourne sur les biens vendus à bas prix, souvent par le Dinar symbolique tel qu'il est le cas des terres domaniales. Sous prétextes de créer des emplois, les milliardaires se sont enrichis et ont fructifié leurs patrimoines de l'argent des contribuables.

Nous sommes appelés à mettre fin à cette approche et au système à vase communicant à sens unique. Que les milliardaires de ce pays conservent leurs argents mais ils doivent le gérer avec une vision sociétale, au profit des citoyens. Comme si l'argent est la propriété des contribuables.

En suivant cette approche, l'Etat Tunisien pourra sortir du bout de tunnel. Nous ne disposons pas d'autres solutions. Que demain soit meilleur!