La plateforme "Sami Fehri" : chronique d'un échec annoncé!
Depuis samedi dernier, les Facebookeurs tunisiens ainsi les médias locaux s'enflamment autour de l'annonce de Sami Fehri de lancer sa propre plateforme numérique (payante), emboitant le pas à "Artify", "Netflix", "Shahed", "Amazon", etc. Si le projet demeure ambitieux, du moment que le fondateur de "Cactus" et d'"Ettounsiya TV" se distingue de son concurrent local (Artify) par sa faculté à meubler sa plateforme par ses propres productions audiovisuelles, Sami Fehri devrait faire face au casse-tête chinois du piratage dans nos contrées.
En effet, à défaut d'une loi HADOPI tunisifiée, la plateforme "SF" est vouée à l'échec. D'ailleurs, malgré la promulgation de la 𝗹𝗼𝗶 HADOPI en France depuis 2009, les plateformes de partage de contenu numérique illicite pullulent comme des champignons.
Parallèlement, avec le fameux VPN (virtual private network), un système permettant de créer un lien direct entre des ordinateurs distants, qui isole leurs échanges du reste du trafic se déroulant sur des réseaux de télécommunication publics, et les chiffreurs IP, cette loi dans l'Hexagonea du fil à retordre. On ne compte plus les services VPN (gratuits et payants) pour contourner cette loi et télécharger en toute tranquillité... impunément!
Bref, outre la vivabilité du business plan d'un tel projet sous nos cieux et sans un cadre législatif adéquat pour protéger les droits d'auteurs du piratage sur Internet, ce genre de projets est un suicide financier.
𝕭𝖔𝖓 𝖆̀ 𝖘𝖆𝖛𝖔𝖎𝖗:
**L𝗼𝗶 𝗛𝗔𝗗𝗢𝗣𝗜 : "𝑳𝒂 𝒍𝒐𝒊 𝒏𝒐 2009-669 𝒅𝒖 12 𝒋𝒖𝒊𝒏 2009 𝒇𝒂𝒗𝒐𝒓𝒊𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒕𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒆́𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒕 𝒐𝒖 𝒍𝒐𝒊 𝒄𝒓𝒆́𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒐𝒊 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒖𝒏 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒊𝒄𝒉𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒆𝒏 𝒑𝒂𝒊𝒓 𝒂̀ 𝒑𝒂𝒊𝒓 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒔𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒂 𝒍𝒆́𝒈𝒊𝒔𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅'𝒂𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓. 𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒍𝒐𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒔𝒊𝒙 𝒄𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒗𝒐𝒍𝒆𝒕𝒔 : 𝒍𝒆 𝒗𝒐𝒍𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒓𝒊𝒑𝒐𝒔𝒕𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒖𝒆́𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒗𝒐𝒍𝒆𝒕 𝒅'𝒂𝒎𝒆́𝒍𝒊𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒇𝒇𝒓𝒆 𝒍𝒊𝒄𝒊𝒕𝒆. 𝑳𝒂 𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒅𝒊𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒖𝒏𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒏𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒍𝒆́𝒈𝒊𝒔𝒍𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆 𝒅𝒆 « 𝒓𝒊𝒑𝒐𝒔𝒕𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒖𝒆́𝒆 ». 𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒍𝒐𝒊 𝒂 𝒄𝒓𝒆́𝒆́ 𝒍𝒂 𝑯𝒂𝒖𝒕𝒆 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒓𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 œ𝒖𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒕𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒕 (𝑯𝒂𝒅𝒐𝒑𝒊), 𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒊𝒏𝒅𝒆́𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒆́𝒈𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒍𝒆́𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝒍𝒐𝒊 𝑯𝒂𝒅𝒐𝒑𝒊 2 𝒅𝒖 31 𝒅𝒆́𝒄𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 2009."
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