Le référendum et la nouvelle constitution vont  barrer la route aux islamistes pour accéder à la présidence et ainsi diriger l'Etat.  Le régime présidentiel va accélérer le départ de la majorité de la classe politique, notamment celle de cette décennie, et ne seront pas en mesure de contrôler les articulations de l'État.

La nouvelle constitution réduira le nombre des partis, leur fusion en trois à quatre partis s'ils veulent gouverner, ce qui obligera les partis à présenter un candidat commun à la présidence (droite, gauche et centre) au plus tard, ou le les voix seront perdues.

Cette nouvelle constitution ainsi qur le système présidentiel mettront fin à la loyauté des partis politiques avec des forces étrangères pour atteindre des intérêts étroits.  Le président sera tenu de défendre l'intérêt national suprême, de coopérer avec les États comme l'exigent les intérêts du peuple et non les intérêts des partis.

Ces deux diront au revoir à Ghannouchi, Néjib Chebbi, Abir et Moncef, car il est impossible de les élire au poste de président, alors ils jouent leurs dernières cartes en semant le chaos. La nouvelle constitution rompra tout simplement avec le passé, et produira une nouvelle classe politique dont la Tunisie a besoin.

Quant à moi, je ne suis pas intéressé par les prochaines élections, je suis content parmi ma famille, je ne dois que l'instruction publique et l'école tunisienne.

J'ai lutté avec mes frères dans le monde loin de l'État, de son argent, et nous continuerons notre chemin nous-mêmes.

Nous n'abandonnerons pas la Tunisie, mais nous la construisons, lui transférons notre argent, y investissons , et la défendre partout où nous irons.

Nous avons essayé, avons tort et raison, mais nous n'avons pas volé, nous n'avons pas kidnappé, nous n'avons pas vendu notre dignité.

Le 25 juillet je serai présent au référendum dans ma ville natale, Maloulech, pour dire : Oui à la constitution, oui au référendum... Oui à un nouveau esprit et à une troisième république.