Les maladies sexuellement transmissibles: comment vivre en conscience?
Depuis l'émergence du mouvement de mai 68 en France et sa propagation par la suite aux alentours de l’hexagone, plus de personnes jouissent d’une liberté sexuelle. Ils ont intégré cette liberté fondamentalement à leurs droits notamment à leur droit à l’amour, au plaisir et à la reproduction. Toutefois, quand il s’agit de la population jeune, il devient encore plus nécessaire de faire attention aux risques associés à cette liberté du corps, mais aussi à l’esprit, ce que nous appelons la "santé mentale". L’un des plus grands risques d’un manque de conscience et d’une vie sexuelle active sont les maladies sexuellement transmissibles.
Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies sexuellement transmissibles. comptabilisent « plus d’un million d’infections par jour dans le monde ». Toutefois, il faut tout d’abord distinguer les infections sexuellement transmissibles (IST) issues de bactéries telle que la Syphilis des maladies sexuellement transmissibles dues à un virus tel que virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
Il est important de connaître cette différence, pour avoir une meilleure approche de leur traitement et une compréhension plus rationalisée, s’il l’en on est atteint. Si ces noms d’infections font très peur à l’esprit collectif et que leur prononciation suscite un bouleversement, leurs symptômes sont la plupart du temps muets ou privés de sorte que seul le malade est capable de douter de son état de santé. On cite essentiellement des écoulements vaginaux ou urétraux avec des ulcères ; autant dire que l’on peut se retrouver à interagir avec des personnes ayant ces infections sans s’en rendre compte dans le sens où toute forme d’exclusion que l’on pourrait adresser aux victimes n’est pas une manière de s’auto-protéger, mais pourrait être vue comme une forme de condamnation purement sociale.
A vrai dire, le seul moyen de savoir avec certitude l’état d’infection est le dépistage médical et le seul moyen de transmettre la maladie est soit par rapport sexuel non protégé ou par contact sanguin. C’est pour cela que pointer davantage ces informations est nécessaire pour permettre même aux gens qui en languissent de continuer leur vie sans jugement éthique qui les marginalise. Une personne ayant par exemple le VIH peut partager un plat, boire d’une même bouteille d’eau, porter des vêtements communs et même embrasser parce que le virus ne se transmet ni par salive, ni par transpiration. Encore faut-il qu’il n’y ait pas de plaie sur la peau. Eviter le sang et les secrétions génitales suffit à s’en protéger.
Ce que l’on n’entend pas encore fréquemment est que 4 des 30 bactéries causant les IST sont à présent curables, à savoir la chlamydiose, la gonorrhée, la trichomonase et la syphilis, selon l’OMS. Ceci est une note positive qui n’indemnise pas des mesures de protection, notamment l’usage impératif de préservatifs, mais qui donne espoir à ceux qui sont déjà sous l’emprise des IST. Les effets secondaires associés aux traitements sont divers et en partie méconnus ainsi, la prévention est encore le meilleur des remèdes.
Pour conclure, les préjugés sociaux ne sont jamais la clé d’une santé publique et précisément chez les jeunes. Des campagnes de sensibilisation, une éducation sexuelle à intégrer dans les établissements scolaires et la communication avec ses proches, sa famille et même avec son ou sa partenaire est central pour assurer la prospérité de soi et d’autrui. Une stratégie de lutte contre ces maladies est requiert l’engagement individuel et collectif jusqu’à l’échelle nationale
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