Des dix dernières années, la Tunisie souffre du réchauffement climatique. Il s'agit de cette  augmentation de la température moyenne de l'air atmosphérique situé dans la couche inférieure de la surface de la Terre, et cela se fait en absorbant des gaz atmosphériques tels que le dioxyde de carbone pour l'énergie du soleil, en le maintenant près de la Terre, ce qui contribue à ce phénomène.

La Tunisie n'a pas échappé à ces bouleversements climatiques, puisqu'elle a connu une hausse inhabituelle des températures durant l'été ces derniers mois, atteignant 49 degrés à Tunis, sans parler des températures dans le désert tunisien, en plus de l'absence de quantités suffisantes de pluie en hiver, ce qui a affecté le secteur agricole.

Les principales causes du réchauffement climatique en Tunisie

Le réchauffement climatique est en effet le résultat des pratiques humaines, indépendamment des facteurs naturels, car la situation s'aggrave avec l'augmentation de la combustion de dioxyde de carbone à la suite des gaz produits par les usines et l'augmentation du nombre de voitures qui fuient du dioxyde de carbone ainsi que la manque d'espaces verts dans certaines régions du pays.

D'autre part, en ce qui concerne les phénomènes naturels, les scientifiques ont remarqué qu'il existe un certain nombre de changements solaires qui affectent le réchauffement climatique. Il pourrait être un changement périodique de l'activité solaire, comme le changement du cycle des taches solaires, qui s'étend sur 11 ans. D'autres facteurs existent, et qui conduisent à la rétention de chaleur, mais la Tunisie n'est pas concernée, à savoir: les volcans et la fonte des montagnes.

Le rôle de l'Homme dans le changement climatique

Les activités humaines contribuent à modifier considérablement le climat grâce à l'utilisation humaine des carburants dans beaucoup de domaines, ce qui contribue à la production de gaz tels que le dioxyde de carbone dans l'atmosphère, entraînant une modification de l'atmosphère.

De même, les incendies de forêt affectent la température moyenne mondiale, en particulier ceux qui se produisent à grande échelle. Ces incendies ont un impact à long terme, puisqu'ils contribuent à une élévation de la température de l'atmosphère et polluent l'air.

Du 19 au 26 juillet 2022, les forêts tunisiennes ont enregistré 15 incendies dans dix gouvernorats. La superficie totale de l'incendie du Mont Boukornin était d'environ 700 hectares.

Quant aux taux de précipitations, ils sont également liés à des températures plus élevées, car cela contribue à une augmentation des taux d'évaporation.

L'effet de réchauffement climatique

Le phénomène de réchauffement climatique affecte également la santé des organismes vivants, par exemple les infections nocives, c'est-à-dire la faible capacité des corps à résister aux virus et aux infections. La température estivale élevée et prolongée entraîne la propagation de nombreuses maladies causées par les moustiques.

En outre, le réchauffement climatique a également affecté de nombreux secteurs du pays. En Tunisie, de nombreux barrages se sont asséchés en raison de la température élevée avec l'augmentation de la sécheresse au cours des deux dernières années, les champs d'oliviers se sont asséchés à un degré qui menace de priver des milliers d'agriculteurs de leur source de subsistance.

Par ailleurs, l'augmentation continue des températures et la diminution continue du taux de pluviométrie impliquent la nécessité de travailler à la recherche de nouvelles sources d'eau potable et pour les activités agricoles.

De plus, le secteur des dattes a été classé avec un degré de risque plus faible, mais ce changement peut entraîner des changements dans les périodes de floraison et de pollinisation.

Le ministère tunisien de l'Environnement prévoit déjà que les précipitations annuelles diminueront de 10% dans le nord-ouest à 30% dans l'extrême sud du pays d'ici 2050. L'impact du changement climatique sur les ressources en eau est également attendu.

Les solutions proposées

Il existe de nombreuses solutions qui peuvent être mises en œuvre afin de réduire le réchauffement climatique, dont les plus importantes sont les économies d'énergie dans les maisons, les bâtiments publics et privés, l'utilisation d'énergies alternatives, l'amélioration du secteur des transports, la production d'une génération intelligente de voitures qui aide à réduire l'émission de gaz, créer de nouvelles sources d'énergie telles que les algues et les bactéries, améliorer la gestion des forêts et l'agriculture en préservant les forêts, en évitant la déforestation et en réduisant leur dégradation. Créer de nouvelles alternatives énergétiques pour réduire les gaz émis.

La Tunisie a besoin de crédits financiers de 19,3 milliards de dollars jusqu'en 2030 pour mettre en œuvre ses engagements climatiques. Les engagements de l'Etat tunisien exigent une réduction de 45% des émissions de gaz d'ici 2030, au lieu des 41% précédemment fixés.

Dans ce contexte, la Tunisie vise à réduire la consommation d'énergie primaire à 4 millions de tonnes d'équivalent pétrole d'ici 2030 et à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de l'énergie, en améliorant l'efficacité de la consommation d'énergie dans les secteurs de l'industrie, des transports, de la construction, ainsi que par l'utilisation intensive des énergies renouvelables et l'orientation vers une industrie propre.

Pour finir, malgré la constitutionnalisation du droit à un environnement sain, la Tunisie se plaint toujours des entraves pour relever les défis environnementaux.

Remarque: Cet article a été mené dans le cadre de notre partenariat avec "The Candid Foundation"