L'expérience VOD existait en Tunisie avant le projet de Sami Fehri


Qu'on se mette d'accord depuis le départ que l'expérience V.O.D existe en Tunisie avant le projet de Sami Fehri, qui a été annoncé hier à travers une interview télévisée avec Hedi Zaiem.

La chaîne "Nessma TV" avait déjà une expérience de VOD mais c'était sans obliger le téléspectateur à payer, puis la chaîne ElHiwar Ettounisi a annoncé sa plateforme auparavant. Nous avions travaillé sur le même projet pour la Chaîne Carthage+, mais le projet n'a pas vu le jour pour plusieurs raisons bien connues dans le domaine des médias et de la communication.

Sami Fehri a le droit de lancer sa plateforme, d'autant plus que le marché publicitaire en Tunisie n'est plus le même qu'avant, surtout après la Covid-19, même si nous sommes sûrs qu'ElHiwar Ettounisi peut réussir à récupérer ses dépenses de production depuis les premiers épisodes, étant donné qu'il s'agit sans aucun doute de la première chaîne en Tunisie. Mais il ne faut pas tomber entre deux choses : soit la déification de Sami Fehri, sa glorification et l'attribution de sa conception, soit la marginalisation de ses efforts. Il faut tenir compte du fait qu'il est propriétaire d'une société de production dont le but est aussi de faire des bénéfices, et donc ce n'est pas une honte de lancer de nouveaux projets, mais le spectateur ne doit pas oublier qu'il y a ceux qui l'ont précédé dans cette initiative, même s'ils n'ont pas continué.

J'espère que cette plateforme suivra les évolutions techniques et sera à un haut niveau en termes de qualité de diffusion et de qualité d'image, bien sûr, car au final son succès est aussi une source de fierté pour nous en tant que Tunisiens.

Je critique Sami Fehri pour le fait qu'il a accordé son nom à cette plateforme, car il s'agit d'une personnalisation du projet, ce qui n'est pas faisable.

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