Hier, une nouvelle à propos de l'évacuation de la communauté tunisienne à Soumy a été partagée. Il s'agit d'une opération qui devrait avoir lieu à 9H du matin en direction de Poltava, mais malheureusement cette opération a été annulée faute de consensus entre les deux parties : l'Ukrainienne et la Russe. C'est le principal problème, car les déclarations des deux parties sont contradictoires, et chacune d'entre eux, accuse l'autre de ne pas coopérer pour créer un passage humanitaire qui permettra d'évacuer les étudiants étrangers, notamment les citoyens arabes et africains.

Malheureusement, la diplomatie tunisienne n'a pas été capable de trouver une solution pour évacuer les étudiants de kharkov , Soumy et Kherson, vu qu'elle n'a pas le droit franchir les frontières conformément aux règles et aux lois internationales. Nous ne nions pas le fait qu'elle est en train de faire de son mieux au niveau des frontières polonaises ou roumaines, notamment en assurant des vols d'évacuation gratuits. Mais l'appel de secours des Tunisiens coincés dans ces villes continue à être partagé. Il se peut que notre ministre des Affaires étrangères, qui a pu autrefois transmettre l'appel des Tunisiens à la Ligue Arabe lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, est aujourd'hui en mesure de les secourir, de la guerre russe en Ukraine.

Une jeune citoyenne tunisienne a quitté Soumy via une cellule de contrebande

Hier, un certain nombre d'Arabes et d'Africains ont réussi à quitter subrepticement la ville de Soumy grâce à une opération de contrebande. Parmi eux se trouvait une jeune femme tunisienne, qui a risqué sa vie dans un minibus accompagné de 25 personnes. Le bus a été dépouillé de ses chaises, les fugitifs y ont donc passé 7 heures sans s'arrêter même pour une seconde, sachant que la distance entre les deux villes est de deux heures en situation normale. Hier, trente voitures ont quitté dans des circonstances mystérieuses et sans protection d'aucune partie à la guerre. C'est une aventure à laquelle ces fugitifs choisissent de participer après avoir perdu espoir à Soumy.

La citoyenne tunisienne avait écrit il y a quelques jours sur son Facebook : « Personne ne nous a contactés depuis le déclenchement de la guerre... J'ai essayé de contacter l'ambassadeur, qui m'a dit qu'il chercherait des solutions, mais pour combien de temps ? Quand les bâtiments seront bombardés, comme à Kiev et à Kharkov? Pour ceux qui ne savent pas ce qui passe à Somy, rien ne fonctionne.. il n'y a ni de taxi ni de train. J'étais dans un refuge avec trois amis jordaniens et c'est la moindre des choses qu'on peut le qualifier en tant qu'un refuge vu le froid, l'humidité, l'odeur des tuyaux d'eaux usés, et le sentiment de racisme ressenti auprès Ukrainiens durant cette période. Les Ukrainiens se sont tous armés et les affrontements entre les Russes et les Ukrainiens se sont transformés en une guerre de rue permanente.

Nous souhaitons cette citoyenne tunisienne arrivera saine et sauve en Tunisie, et nous attendons un signal de sa part afin de vous rassurer de son arrivée à la frontière et partager avec vous les détails de la fuite de la ville de Soumy.

Pour prendre contact avec la diplomatie tunisienne

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