Le samedi dernier, un prélèvement multiple d’organes a eu lieu avec succès à l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax, un acte qui a permis de sauver plusieurs vies après la transplantation de ces organes dans plusieurs hôpitaux.
En effet, cette opération assez délicate s’est déroulée avec succès grâce aux efforts des forces de l’ordre qui ont assuré le transport du cœur prélevé pour la première fois par hélicoptère.
La Tunisie réalise depuis plusieurs années des prouesses en matière de prélèvement et transplantation d’organes. Alors que la transplantation d’organes connaît un essor considérable grâce à l’évolution des techniques médicales et à l’augmentation de l’espérance de vie des patients greffés, elle demeure, encore, sujette à caution au sein des populations arabo-musulmanes.
Depuis le 25 mars 1991, la loi n°91-22 régit le prélèvement et la greffe d’organes humains sur, respectivement, le cadavre et le donneur vivant. Il est stipulé qu’aucun prélèvement ne peut avoir lieu qu’après constatation de la mort encéphalique conformément à ladite loi et à la décision du ministère de la Santé publique, en date du 16 octobre 1998, relative à la définition de la mort.