En Tunisie, seulement 6% des bacheliers font section "mathématiques" contre 34% pour la section "économie et gestion", 20% pour la section "lettres", 20% pour la section Sciences, 6% pour la section "Sciences de l'informatique" et 1% pour la section "Sport". Ce qui est trop peu pour relever les défis du développement économique et faire face aux défis complexes pour sortir du sous développement institutionnel, économique et managérial.
Par contre, en France, 15 % du PNB et 9 % des emplois dépendent directement de la recherche en mathématiques. Sans compter que 44 % des technologies clés, au sens des rapports gouvernementaux, sont fortement liées aux progrès en mathématiques.
La rationalité apportée par les mathématiques pour la gestion des problèmes en environnement complexe nécessite des ressources humaines en nombre afin de faire décoller notre pays.