En 2019, 2020 et 2021, l'UGTT a autorisé le système à déduire les salaires des ouvriers de 2% au moment où le gouvernement «mafieux » reconnaissait une augmentation de la subvention du député de 900 dinars, et de la subvention de la justice de 1350dt, pendant que le peuple tunisien se noyait. En 2021, les gens mouraient dans les rues pour une bouteille d'oxygène, alors qu'on voyait le gouvernement profitait des vacances d'été dans les hôtels, exigeant des compensations pour les proches "mafieux", mais l'UGTT n'a pas bougé et n'a pas appelé à la grève. Les revendications sociales étaient absentes, et on ne l'a pas vu réclamer ni l'augmentation ni parler de capacité d'achat ou du pays.
On a vécu même des choses et des catastrophes pires que cela: Plus de quarante nourrissons sont morts ... Les femmes ouvrières sont mortes dans le camion ... Les corps des nourrissons ont été placés dans des boites en carton ... Mais le syndicat n'a pas bougé le petit doigt.
Aujourd'hui, dans une situation économique difficile, au milieu des prix élevés dans le monde, l'État est en état de faillite, après une situation sanitaire et économique difficile. L'UGTT, après dix ans de ruine, est le faux témoin, d'un dialogue fondé sur la fraude qui a conduit l'État à la faillite. L'Union avait des ministres pendant les dix ans d'échec, participant à la gouvernance, par exemple le ministère des Affaires sociales. Aujourd'hui l'UGTT soutient le système du 24 juillet, mais sans avoir le courage de l'annoncer. C'est encore du délire au contraire.
La question qui se pose ici est la suivante: Quelles sont les revendications de l'Union pour lesquelles le dialogue est rejeté?... Est-ce la lutte contre la corruption... ou "le couffin du citoyen"... l'emploi... ou la justice ?
Et ici on ne comprend pas si l'UGTT une organisation sociale ou un parti politique ?
Il ne me reste plus qu'à dire une seule chose : le temps de la désapprobation est révolu ... L'ère du troc politique des revendications sociales délirantes est terminée.