Comment favoriser l'emploi des jeunes diplômés dans le secteur privé?



              

Il est temps de favoriser l'emploi des jeunes diplômés .Tant que le système de vases communicants se fait dans un seul sens rien ne marchera et on aboutit à l'appauvrissement de l'état Il s'agit de lois sur mesure, pour lesquelles ils ont voté au profit des sociétés privées. Ces lois sont souvent contradictoires avec la constitution. C'est bel et bien le cas des conditions professionnelles dans les cliniques et les centres médicaux privés.
 
Bien que ces cliniques et centres médicaux ne soient pas homologués pour servir comme des centres de formation et de stage, ils acceptent en stage les étudiants des universités tunisiennes, et on leur accorde le monopole pour profiter des stages d'initiation à la vie professionnelle. Quant aux jeunes nouvellement diplômés, qui passent leurs stages dans ces centres privés, ils sont exploités à fond et ne reçoivent rien en contrepartie. Ils n'apprennent rien même étant donné qu'ils ne sont ni encadrés ni bien accompagnés.
 
Notons déjà que la plupart des centres médicaux privés appartienne à des jeunes nouvellement installés sur le marché, et qui ont déjà besoin d'un encadrement professionnel. Ils n'ont pas eu la chance de faire leurs preuves dans le secteur public vu qu'il est fermé. Je ne prétends pas être spécialiste ni de la déontologie de notre métier ni en droit civil ou en droit constitutionnel. Mais il est clair que ce sont des aberrations et des infractions  qui vont à l'encontre du principe élémentaire de la constitution. D'ailleurs, la fameuse cour constitutionnelle qui tarde à s'installer, doit agir en amant pour que les lois soient conformes à la constitution mais aussi en aval, pour veiller à leur application.
 
A propos du Contrat d'Initiation à la Vie Professionnelle (SIVP), il devrait être réservé à la fonction publique. Le COVID nous a donné l'épreuve. Le secteur privé devrait aider l'état  à résoudre le problème de chômage, en favorisant l'emploi des jeunes diplômés, en augmentant le taux d'encadrement dans leurs sociétés.  Ce stage SIVP était vécu par les jeunes comme un stage d'adaptation à la soumission sociale (SASS). Durant plus qu'une décennie les jeunes ont fait des sacrifices en acceptant de de travailler contre des petites sommes d'argent. Ils ont accepté l'humiliation et l'injustice  au point qu'ils se sont mobilisé aujourd'hui pour se révolter. Le SIVP s'est transformé en SIVR (Stage d'initiation à la vie révolutionnaire ).