Sheima Guizani On remonte à 11 ans en arrière, le 17 décembre 2011 a marqué le reversement du président de la république à cette époque, Ben Ali par le peuple. Ce dernier a revendiqué ses droits et libertés contre toutes formes d’oppression de la part de l’ancien régime autoritaire. Aujourd’hui, et malgré ces plusieurs années écoulés, la Tunisie n’a pas retrouvé sa sérénité et, son peuple est désormais déchiré plus qu’avant au point que certains ont célébré cette journée, et d’autres ont protesté contre l’état actuel du pays.
le 2 décembre 2021, le Président de la république Kais Saied a officiellement annoncé lors d’un conseil des ministres, que désormais la fête de la révolution sera célébrée chaque 17 décembre. Ceci a été également indiqué dans le Journal officiel de la république tunisienne (Jort) à travers un décret présidentiel n°2021-223 du 7 décembre 2021.
Cette décision présidentielle n’a pas été appréciée par tout le monde étant donné qu’aujourd’hui, sous le règne du président Kais Saied qui s’est approprié les pleins pouvoirs décisionnels depuis le 25 Juillet, le peuple est divisé en deux clans ; ceux qui soutiennent les idéologies et décisions du président, et ceux qui désapprouvent sa démarche et sa ligne de conduite. Ce désagrément s’est traduit suite à la déclaration de Kais Saied lors de son discours dans la soirée du 13 novembre 2021. Entre la prolongation de la suspension du Parlement, l’organisation d’un référendum en juillet 2022 et des élections législatives en décembre 2022, l’opinion publique est partie en ville.
Lors de la journée du 17 décembre 2021 marquant la date de la fête de la révolution tunisienne, certains citoyens ont célébré cette journée dans plusieurs gouvernorats à leur façon. A Bizerte, à Sidi Bouzid et à Siliana, les citoyens ont fait la fête loin de tous les conflits et les désaccords.
Quant à l'avenue Habib Bourguiba, elle fut marquée par des manifestations pro-Saied et d'autres, anti-Saied. Ces derniers revendiquaient sont départ.
