Il y a plusieurs raisons pour lesquelles la démocratie est considérée comme fragile en Tunisie en tenant compte du contexte national.
Il s'agit au départ d'une transition démocratique récente. La Tunisie a connu une transition démocratique relativement récente, après la révolution de 2011 qui a renversé le régime autoritaire de Ben Ali. La construction d'institutions démocratiques solides prend du temps, et il y a eu des défis pour mettre en place des structures gouvernementales efficaces et transparentes.
Par la suite, le pays souffre d'une instabilité politique. Depuis la révolution, la Tunisie a connu plusieurs changements de gouvernement, avec des coalitions fragiles et des luttes de pouvoir entre les différents partis politiques. Cela a conduit à une instabilité politique qui a affecté la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des réformes et à répondre aux demandes de la population
Or la corruption reste un problème important en Tunisie, et cela a des conséquences néfastes sur la confiance des citoyens envers les institutions gouvernementales. L'absence d'un système judiciaire efficace pour lutter contre la corruption et punir les responsables a également sapé la confiance dans l'État de droit. D'ailleurs la corruption a affecté l'économie du pays.
Il s'agit d'une économie fragile. L'économie tunisienne a du mal à créer des emplois et à offrir des opportunités économiques pour les jeunes. Cela a créé un sentiment de frustration et de mécontentement parmi la population, qui s'attend à ce que le gouvernement fasse davantage pour stimuler la croissance économique.
Dans l'ensemble, la Tunisie a fait des progrès significatifs dans la consolidation de sa démocratie, mais il y a encore des défis à relever pour renforcer les institutions démocratiques et répondre aux demandes de la population.