Elle a ajouté, lors de sa participation à une table ronde sur la Constitution de 2022, que "l'instauration du régime individuel autoritaire ne permet pas aux compétences et aux femmes d’accéder à des postes de décision au niveau politique".

D'autre part, Neila Zoghlami a souligné que la Tunisie "connaît un réel recul au niveau des droits et libertés", soulignant que ce recul "passe de cas individuels à un vrai phénomène", citant les arrestations massives et les restrictions des mouvements de protestation.

La présidente de l’ATFD a, également, révélé qu'il y avait eu plusieurs abus lors des arrestations de mineurs sur fond de leurs manifestations. Dans ce cadre, elle a affirmé que ces mineurs « étaient détenus dans des prisons pour adultes, sans informer leurs familles des lieux de leurs détentions ».

Elle a déclaré que ce qui se passe reflète « le début de l'effondrement de l'État et de ses institutions », citant la propagation de crimes violents dans la société, en particulier par certains membres des forces de l’ordre qui « agressent leurs femmes, en toute impunité ».