Plus de 43 Tunisiens sont toujours emprisonnés dans des prisons syriennes !


Le dossier de l’embrigadement de jeunes tunisiens et leur envoi dans les zones de conflit fait la une des médias. Et ce suite à l’ouverture, par la justice, de ce lourd dossier qui concerne le sort de milliers de Tunisiens embrigadés.

Ikbal Berejab, président de l’association des Tunisiens bloqués dans les zones de tension affirme que plus de 43 Tunisiens sont toujours emprisonnés dans des prisons syriennes et que les autorités tunisiennes n’ont engagé aucune procédure pour leur rapatriement.

Il a affirmé, sur les ondes de Shems FM, qu’ils sont notamment accusé de franchissement illicite des frontières de ce pays.

S’agissant du dossier d’envoi des jeunes dans les foyers de tension, il a félicité les efforts de la justice à cet égard, expliquant que la Tunisie doit coordonner avec certains pays pour avoir plus d’information dans ce sens.

Suite au parachèvement de son audition, le chef du parti Ennahdha a été maintenu en liberté dans l’affaire de l’envoi de Tunisiens dans les zones de conflit, sur ordre du ministère public relevant de l’Unité nationale de lutte contre les crimes terroristes.

Jusqu’à présent, dix personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Il s’agit notamment de Habib Ellouze et Lotfi Seghaïer, le 14 septembre, et de l’ancien député (Ennahdha) et homme d’affaires, Mohamed Frikha qui a été placé en garde à vue, le 12 septembre sur décision du Parquet auprès du Pôle judiciaire antiterroriste.